Manifeste : bienvenue chez Cossard

Conscient

2 juin 2025

John Henry Fuseli - The Nightmare
John Henry Fuseli - The Nightmare
John Henry Fuseli - The Nightmare

Quel plaisir non dissimulé d’écrire un manifeste. C’est délicieusement désuet, écrit avec un langage pompeux et un intellectualiste douteux.

Millénaire, Kislevto, The Unload, Slalom... ? Écrire en français, écrire en anglais, écrire dans les deux langues ? Un média ? Une newsletter ? Un blog ? Sur Wordpress, Webflow, Framer, Kessel, Substack ? Les élucubrations n’ont jamais manqué lors de l’édification de ce qu’est aujourd’hui Cossard. 

Le projet ne porte pas mon nom mais bien « Cossard », synonyme de « paresseux » qui trouve son origine dans le langage populaire du XIXe siècle. Parce que j’aurais très bien pu nommer ce « média » Pierre Le Tallec. Mais de un, c’est relativement laid. Deux, ici on adore ne rien faire comme tout le monde.

La mode est aux Hugo Clément, Hugo Décrypte, à la marque personnelle, à l’incarnation, aux newsletters… Il n'y a pas qu'une mode ni une seule manière de faire. Et peut-être que je n’ai tout simplement ni l’envie ni le courage de m’exposer. Peut-être, aussi, que Cossard finira sur TikTok et Instagram avec ma gueule d’ange. Rien ne sert de fermer la porte.

Il est aussi dérivé de « cossu », avec l’idée qu’un cossard est si riche qu’il n’a pas besoin de travailler. Je rêverais d’être de cette aristocrate, malheureusement on en conservera seulement la paresse. Est-ce que ce nom me plaît ? Oui. Est-ce qu’il illustre à merveille le projet ? Oui. Puisque la genèse de Cossard a été profondément paresseuse. Les quelques 75 brouillons d’articles prennent la poussière depuis deux ans.

Mais l'envie irrépressible de parler et transmettre a su prendre le dessus. Faire quelque chose de cet esprit qui harcèle, qui culpabilise, qui menace, devenu trop encombrant. Cossard est en majeure partie sorti de terre par une contrainte de l’esprit.

Tout devait être impeccable, et rien n’est jamais sorti.

Cossard s’articule, à l’écriture de ce manifeste, sur trois piliers : les chroniques personnelles (Conscient), les critiques personnelles (Cinglant), les recommandations personnelles (Captivant), et peut-être bientôt le rapport au Corps. Puisque comme nombre de mes contemporains, je ne vis que pour l’obsession d’un corps beau et sain (et non pas sain et beau).

Pas de chute pour conclure. ChatGPT propose cette fulgurance : « Ce n’est pas une promesse. Ce n’est même pas un programme. C’est juste un début. Et c’est déjà beaucoup. ». Même l’IA a ses coups d’éclats visiblement. Mais rien ici (sauf ce dernier mot) n’en est issu. Ça n’aurait plus rien de personnel, et encore moins d’impeccable.

Image à la Une : John Henry Fuseli - The Nightmare

Millénaire, Kislevto, The Unload, Slalom... ? Écrire en français, écrire en anglais, écrire dans les deux langues ? Un média ? Une newsletter ? Un blog ? Sur Wordpress, Webflow, Framer, Kessel, Substack ? Les élucubrations n’ont jamais manqué lors de l’édification de ce qu’est aujourd’hui Cossard. 

Le projet ne porte pas mon nom mais bien « Cossard », synonyme de « paresseux » qui trouve son origine dans le langage populaire du XIXe siècle. Parce que j’aurais très bien pu nommer ce « média » Pierre Le Tallec. Mais de un, c’est relativement laid. Deux, ici on adore ne rien faire comme tout le monde.

La mode est aux Hugo Clément, Hugo Décrypte, à la marque personnelle, à l’incarnation, aux newsletters… Il n'y a pas qu'une mode ni une seule manière de faire. Et peut-être que je n’ai tout simplement ni l’envie ni le courage de m’exposer. Peut-être, aussi, que Cossard finira sur TikTok et Instagram avec ma gueule d’ange. Rien ne sert de fermer la porte.

Il est aussi dérivé de « cossu », avec l’idée qu’un cossard est si riche qu’il n’a pas besoin de travailler. Je rêverais d’être de cette aristocrate, malheureusement on en conservera seulement la paresse. Est-ce que ce nom me plaît ? Oui. Est-ce qu’il illustre à merveille le projet ? Oui. Puisque la genèse de Cossard a été profondément paresseuse. Les quelques 75 brouillons d’articles prennent la poussière depuis deux ans.

Mais l'envie irrépressible de parler et transmettre a su prendre le dessus. Faire quelque chose de cet esprit qui harcèle, qui culpabilise, qui menace, devenu trop encombrant. Cossard est en majeure partie sorti de terre par une contrainte de l’esprit.

Tout devait être impeccable, et rien n’est jamais sorti.

Cossard s’articule, à l’écriture de ce manifeste, sur trois piliers : les chroniques personnelles (Conscient), les critiques personnelles (Cinglant), les recommandations personnelles (Captivant), et peut-être bientôt le rapport au Corps. Puisque comme nombre de mes contemporains, je ne vis que pour l’obsession d’un corps beau et sain (et non pas sain et beau).

Pas de chute pour conclure. ChatGPT propose cette fulgurance : « Ce n’est pas une promesse. Ce n’est même pas un programme. C’est juste un début. Et c’est déjà beaucoup. ». Même l’IA a ses coups d’éclats visiblement. Mais rien ici (sauf ce dernier mot) n’en est issu. Ça n’aurait plus rien de personnel, et encore moins d’impeccable.

Image à la Une : John Henry Fuseli - The Nightmare

Millénaire, Kislevto, The Unload, Slalom... ? Écrire en français, écrire en anglais, écrire dans les deux langues ? Un média ? Une newsletter ? Un blog ? Sur Wordpress, Webflow, Framer, Kessel, Substack ? Les élucubrations n’ont jamais manqué lors de l’édification de ce qu’est aujourd’hui Cossard. 

Le projet ne porte pas mon nom mais bien « Cossard », synonyme de « paresseux » qui trouve son origine dans le langage populaire du XIXe siècle. Parce que j’aurais très bien pu nommer ce « média » Pierre Le Tallec. Mais de un, c’est relativement laid. Deux, ici on adore ne rien faire comme tout le monde.

La mode est aux Hugo Clément, Hugo Décrypte, à la marque personnelle, à l’incarnation, aux newsletters… Il n'y a pas qu'une mode ni une seule manière de faire. Et peut-être que je n’ai tout simplement ni l’envie ni le courage de m’exposer. Peut-être, aussi, que Cossard finira sur TikTok et Instagram avec ma gueule d’ange. Rien ne sert de fermer la porte.

Il est aussi dérivé de « cossu », avec l’idée qu’un cossard est si riche qu’il n’a pas besoin de travailler. Je rêverais d’être de cette aristocrate, malheureusement on en conservera seulement la paresse. Est-ce que ce nom me plaît ? Oui. Est-ce qu’il illustre à merveille le projet ? Oui. Puisque la genèse de Cossard a été profondément paresseuse. Les quelques 75 brouillons d’articles prennent la poussière depuis deux ans.

Mais l'envie irrépressible de parler et transmettre a su prendre le dessus. Faire quelque chose de cet esprit qui harcèle, qui culpabilise, qui menace, devenu trop encombrant. Cossard est en majeure partie sorti de terre par une contrainte de l’esprit.

Tout devait être impeccable, et rien n’est jamais sorti.

Cossard s’articule, à l’écriture de ce manifeste, sur trois piliers : les chroniques personnelles (Conscient), les critiques personnelles (Cinglant), les recommandations personnelles (Captivant), et peut-être bientôt le rapport au Corps. Puisque comme nombre de mes contemporains, je ne vis que pour l’obsession d’un corps beau et sain (et non pas sain et beau).

Pas de chute pour conclure. ChatGPT propose cette fulgurance : « Ce n’est pas une promesse. Ce n’est même pas un programme. C’est juste un début. Et c’est déjà beaucoup. ». Même l’IA a ses coups d’éclats visiblement. Mais rien ici (sauf ce dernier mot) n’en est issu. Ça n’aurait plus rien de personnel, et encore moins d’impeccable.

Image à la Une : John Henry Fuseli - The Nightmare

Share

Twitter

Facebook

Copy link

Share

Twitter

Facebook

Copy link

Share

Twitter

Facebook

Copy link

Powered by

Créé par

PIERRE LE TALLEC

Powered by

Créé par

PIERRE LE TALLEC

Powered by

Créé par

PIERRE LE TALLEC